Pollution lumineuse : ressources

Revue « Comprendre pour agir » n°39

https://professionnels.ofb.fr/sites/default/files/pdf/documentation/CPA2021_TrameNoire-min.pdf

Cet ouvrage poursuit la collection « Comprendre pour agir » qui accueille des ouvrages issus de travaux de recherche et d’expertise mis à la disposition des enseignants, formateurs, étudiants, scientifiques, ingénieurs et des gestionnaires concernés par la biodiversité.
Il est consultable sur le portail technique de l’Office français de la biodiversité ainsi que sur le portail documentaire Eau & Biodiversité (www.documentation.eauetbiodiversite.fr)

Sordello 2017

« Pistes méthodologiques pour prendre en compte la pollution lumineuse dans les réseaux écologiques« 

Romain Sordello texte intégral : https://doi.org/10.4000/vertigo.18730

Résumé

Face aux phénomènes de disparition et de fragmentation des habitats, le développement de réseaux écologiques, c’est-à-dire de milieux naturels interconnectés, est une solution largement préconisée par la littérature. Or depuis peu, la lumière artificielle nocturne est reconnue comme une source nouvelle de fragmentation. Effectivement, l’éclairage nocturne altère les déplacements de la faune et dégrade la qualité des habitats utilisés par la biodiversité nocturne. Un effet barrière net est aussi mis en évidence pour certains animaux incapables de franchir les ruptures du noir engendrées par la lumière. L’intégration de cette problématique dans les réseaux écologiques est donc nécessaire, mais celle-ci pose des questions nouvelles pour les acteurs opérationnels. Cet article propose ainsi des pistes méthodologiques pour prendre en compte la pollution lumineuse dans les réseaux écologiques. Selon les étapes du processus, la pollution lumineuse peut être traitée lors de l’identification même des éléments du réseau (nœuds, liens), lors de la localisation de zones de conflits provoquées par la lumière artificielle sur le réseau ou encore par l’intermédiaire d’actions de gestion de l’éclairage. En outre, cet article propose une première réflexion sur les paramètres d’éclairage à considérer. La pollution lumineuse se traduit en effet par différents phénomènes qu’il est nécessaire de traduire en métriques, à la fois quantitatives (ex. : niveaux d’éclairement) et qualitatives (ex. : spectres), cartographiables pour les réseaux écologiques. Un travail doit aussi être mené pour dresser une liste d’espèces cibles particulièrement sensibles à la lumière nocturne, permettant de définir des seuils de bascules à considérer pour les réseaux écologiques.

Sordello 2017

Calculer .. l’explication !

Vous avez visé à 3 hauteurs différentes en direction de chaque point cardinal (N,S,E,O) et une seule fois au zénith.
Vous avez donc effectué 13 mesures.
En additionnant tous les comptages vous avez obtenu un nombre total d’étoiles comptées que l’on appelle ici : total

La moyenne du nombre d’étoiles de chaque visée est donc : Moy = (total/13)

Comme vous avez utilisé un rouleau de papier toilette qui vous permet de voir 1/50ème du ciel pour connaitre le nombre total d’étoiles visible il faut multiplier votre moyenne par 50 !
Donc :
Nombre d’étoiles visibles = Moy x 50 = (total/13) x 50 = total x(50/13) = total x 4 ! En réalité c’est 3,846 mais chut on extrapole !

Si vous utilisez un autre type de rouleau, le multiplicateur sera différent, voici de quoi le calculer : Multiplicateur

Comptage et calculs

Principe de comptage (de base)

1-Je vise dans plusieurs directions et hauteurs

nombre de visées = V

2-Je compte à chaque visée et je consigne le

nombre d’étoiles comptées = e

3-Je fais la somme de mes comptages :

somme des e = E

4-Je fais la moyenne de mes comptages :

Moy = E / V

5-Je multiplie la moyenne par 50 :

Moy*50 = Total des étoiles visibles

Méthode de comptage (simplifiée)

Avec des nombres de visées variés utilisez les multiplicateurs ci-dessous 

Un exemple :

– J’ai effectué 10 visées , j’ai compté 300 étoiles en tout.

– Pour 10 visées le multiplicateur est 5

Mon nombre total d’étoiles est 300*5 = 1500