Qualité du ciel nocturne

Pollution lumineuse ?

La pollution lumineuse est à la fois la présence nocturne anormale ou gênante de lumière mais aussi les conséquences de l’éclairage artificiel nocturne sur les écosystèmes. Elle cause la disparition des étoiles du ciel nocturne en milieu urbain, pose la question de l’éclairage artificiel inadapté, du gaspillage d’énergie et de la pression sur la biodiversité.

Infographie Dark Sky lab

Trames

L’éclairage nocturne influence négativement les espèces animales de multiples manières. En effet, presque un tiers des vertébrés et environ deux tiers des invertébrés sont totalement ou partiellement nocturnes. Les zones préservées et l’ensemble des corridors écologiques qui les relient, caractérisés par une certaine obscurité et empruntés par les espèces nocturnes, forment la « trame noire » ou « trame sombre ».

La notion de « Trame noire » a fait son apparition depuis quelques années, s’ajoutant à celle de trame verte et bleue. Elles caractérisent les réservoirs de biodiversité et les corridors les reliant, qu’ils soient terrestres, trame verte, ou aquatiques, trame bleue. L’objectif est de limiter la dégradation et la fragmentation de ces habitats.

Sordello 2017 in https://journals.openedition.org/tem/4381

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Plus de détails sur les trames et la pollution lumineuse dans cet article.

Diagnostiquer

Limiter l’éclairage nocturne, le rationaliser permet de réduire les effets délétères de la pollution lumineuse. Nous pouvons informer nos voisines et nos voisins et tenter de les convaincre pour mener des campagnes d’extinction des éclairages par exemple. Mais avant tout il faut poser un diagnostic sur la qualité de notre ciel nocturne en comptant, par exemple, les étoiles visibles à l’œil nu.

Un outil simple et facile à mettre en œuvre est tout indiqué pour cela :

le SPQMètre (Sky Probe Quality Mètre) de Stimuli !

Ce simple rouleau de papier toilette de 10 cm de long et 4 cm de diamètre est un outil de comptage d’étoiles révolutionnaire !